À compter des années 1820-1830, au moment où apparaissent en France les sciences préhistoriques, l’archéologue commence à se substituer à l’antiquaire essentiellement motivé par la collecte d’objets parfois beaux et souvent énigmatiques. L’enjeu devient alors celui du sens, c'est-à-dire la nécessité de « faire parler » les vestiges mis au jour. Les pièces exhumées du sol vont alors lentement évoluer de l’état de curiosités de la nature au statut d’antiquités nationales. Devenues à la fois objets de sciences et dépôt patrimonial, elles sont assujetties, depuis les premières manifestations d’intérêt à leur égard et au même titre que l’activité de fouille, à la rivalité entre protection patrimoniale (notion relevant de l’intérêt général) et libre disposition (fondée sur le respect de la propriété privée).
Ce livre propose de découvrir la lente prise de conscience de la nécessité de préserver les vestiges préhistoriques et la mise en œuvre des premières politiques publiques en la matière jusqu’à la première loi réglementant les fouilles archéologiques (1941).
Mais parce que l’archéologie préhistorique n’a pas toujours été cette science normalisée que nous connaissons aujourd’hui, car essentiellement contrôlée par l’État à travers ses chercheurs et ses conservateurs des circonscriptions archéologiques, cet ouvrage fait également écho aux réalités de la communauté des préhistoriens d’hier. Pendant près de cent ans, c'est-à-dire jusqu’à
lunes, 19 de noviembre de 2007
PRÓXIMA PUBLICACIÓN EN FRANCIA DE UN LIBRO SOBRE HISTORIA DE LA ARQUEOLOGÍA PREHISTÓRICA FRANCESA DE 1789 A 1941
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