miércoles, 23 de mayo de 2018

Exposición LAS SALINAS ESPARTINAS. Ciempozuelos Madrid


L’EMERGENCE TRANSNATIONALE DES SCIENCES PREHISTORIQUES

Séminaire Transferts culturels 2017-2018
Organisé par Michel Espagne et Pascale Rabault-Feuerhahn
(UMR 8547 Pays germaniques – Transferts culturels).

La dernière séance du séminaire se tiendra le vendredi 25 mai de  9h30 à 12h30, au 29 rue d’Ulm, 75005 Paris (Salle 235 B). 

25 MAI 2018 / L’EMERGENCE TRANSNATIONALE DES SCIENCES PREHISTORIQUES

Claude Blanckaert (Paris) Nommer le "préhistorique" au XIXe siècle. Linguistique et transferts lexicaux 

Selon une thèse admise, la nomination des sciences humaines est un élément régulateur et identitaire. Les mots qui les désignent participent d’un processus complexe de certification, d’agréments, de choix collectifs. Ils favorisent la stabilisation des paradigmes et, en définissant ainsi son territoire, la discipline se fait connaître et surtout reconnaître. L’histoire de la préhistoire, « science dans l’enfance » comme on le dit vers 1860, obéit idéalement à ce canon. Néanmoins, le terme est jugé « vague », « élastique ». En effet, la préhistoire est d’emblée une science-carrefour, d’une démarche éclectique, revendiquant longtemps les grilles d’analyse du géologue et du linguiste, l’évolutionnisme des ethnographes et le goût patrimonial des antiquaires d’ancienne facture.
La caractéristique traversière de la préhistoire est communément oubliée aujourd’hui. Les historiens ont recadré leurs études sur ses seules assises « archéologiques » en oubliant (ou en censurant le fait) que le mot préhistoire, facteur présumé de consensus, fut d’abord contesté. Le terme se diffuse dans les langues européennes dès les années 1840. Cependant, chaque science constituée réclamant son objet pour dû, et comme relevant en propre de sa juridiction, on lui opposa au XIXe siècle d’autres dénominations rivales qui n’étaient nullement équivalentes : archéo-géologie, ethnographie comparée, paléontologie linguistique, palethnologie, anthropologie primitive, palaetaphia… Le problème identitaire reste donc posé durant ces décennies de fondation. La lexicographie est un bon indicateur de toutes ces dissensions. Elle nous montre qu’une science, pour s’installer, doit remanier à son avantage le cadastre des connaissances, bousculer des frontières admises et justifier en externe son droit à l’existence.

Chris Manias (Londres) : Negotiating Authority in Vertebrate Palaeontology, 1870-1930

In the late-nineteenth and early-twentieth century, vertebrate palaeontology became an extremely significant science across the world, with museum-based experts studying and defining the life of the past and presenting it to public audiences through a range of displays and media. However, rather than develop as a single approach, vertebrate palaeontology was a field which mixed various disciplines and scientific practices. Reconstructing extinct organisms, landscapes, environments and lineages depended on a variety of techniques, ranging from stratigraphic geology, comparative anatomy, evolutionary biology and natural history, and also other forms of expertise, with field excavation, art, sculpture and preparation all combining to attempt to understand, reconstruct and display the life of the past. This ensured that palaeontology became a meeting ground science between practitioners from a range of different backgrounds with different forms of expertise, who sometimes interacted collaboratively, and sometimes tensely. This paper will look at some of the ways that scientists, technicians, artists and writers involved in palaeontological research attempted to combine and relate different forms of expertise, and negotiated their authority.
 

jueves, 3 de mayo de 2018

Mesa redonda: La geoarqueología española: avances y retos futuros

Organiza: Instituto Geológico y Minero de España (IGME), Departamento de Prehistoria y Arqueología de la Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED) y Departamento de Historia, Geografía y Antropología de la Universidad de Huelva.
Mesa redonda en torno al estado actual de la geoarqueología en España con motivo de la presentación del número especial del Boletín Geológico y Minero Geoarqueología, entre las Ciencias de la Tierra y la Historia correspondiente al volumen 129, número 1, con un contenido excepcional de 18 trabajos de investigación científica sobre Geoarqueología. Se entregará 1 ejemplar impreso de manera gratuita a cada asistente (hasta un máximo de 150).

Moderador:
  • Juan José Durán Valsero, Director del Dpto. de Investigación en Recursos Geológicos del IGME
Participan:
  • Francisco Borja Barrera, Dpto. de Historia, Geografía y Antropología de la Universidad de Huelva
  • Jesús F. Jordá Pardo, Dpto. de Prehistoria y Arqueología de la UNED
  • Alfredo Pérez González, Centro Nacional de Investigación sobre la Evolución Humana
  • Gonzalo Ruiz Zapatero, Dpto. de Prehistoria de la UCM